macSUP est un programme de recherche-création en milieu universitaire, conçu avec le musée d’art contemporain de Lyon, les Universités Claude Bernard Lyon1 et Jean Moulin Lyon3, l'INSA Lyon, l'Ecole normale supérieure de Lyon, l'em lyon business school, l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon.
Des étudiants, des enseignants-chercheurs, des chercheurs participent à un processus de recherche et création avec un artiste durant six mois. A partir d’une proposition de l’artiste, chacun apporte ses idées, dévoile ses compétences au fil des séances, rapprochant et comparant les méthodes de recherche et de création. Chacun peut enseigner et apprendre tour à tour dans ces ateliers collectifs. Le travail conduit ensemble ne débouche pas sur une forme traditionnelle telle que peinture ou sculpture, mais il fait vivre à chacun l'expérience de la création, à travers un protocole et des méthodes qui incluent hasard, liberté́ et différents champs de connaissance.
Les groupes proposent ensuite des journées expérimentales au musée : ateliers, forums, parcours participatifs… sollicitant les visiteurs du musée d’art contemporain.
L'ambition de ces temps de restitution ? Partager le temps d'un week-end ce qui a constitué leur expérience, avec un public à chaque fois partant pour tester, agir, débattre.
Les artistes invités pour macSUP: Guillaume Adjutor Provost (2022) - Thierry Boutonnier (2018) - Mathilde Chénin (2021) - Nicolas Daubanes (2020) - Valentin Defaux (2022) - Jan Kopp (2019,2020) - Félix Lachaize (2018, 2019) - Marianne Mispelaëre (2022) - Linda Sanchez (2020) - Chloé Serre (2021)
La formation est proposée à l’ensemble des doctorants de l’Université de Lyon, et aux étudiants master, licence, BUT des établissements pilotes.
macSUP s’étend en 2022 à l’international avec une première collaboration avec Montréal.
Contactez-nous : macSUP.contact@gmail.com
Pilotage : Musée d’art contemporain de Lyon - laboratoires et missions cultures des établissements pilotes (ENS Lyon, EM lyon business school, ENSBA Lyon, INSA Lyon, Universités Lyon1 & Lyon3)
Soutien : Région Auvergne Rhône-Alpes, DRAC Auvergne Rhône Alpes - IDEX-Université de Lyon - Institut Français à Paris et la ville de Lyon - Centre culturel canadien/Ambassade du Canada en France.
Valentin Defaux propose d’explorer la charge poétique des tutoriels et autres magazines de Do It Yourself afin de découvrir ensemble des territoires inconnus. En documentant nos étapes d’apprentissage, c’est la question de la transmission qu’il propose d’interroger, tout en y intégrant la notion d’erreur.
La réflexion que propose Marianne Mispelaëre s’appuie sur la démarche de Victor Klemperer (cf. Frédéric Joly -La langue confisquée - Premier Parallèle, 2019). Durant la Seconde Guerre mondiale, ce philologue allemand a décrypté la « novlangue » utilisée par le nazisme. Comment une langue au départ innocente peut être détournée à des fins politiques ?
Le projet de l’artiste canadien Guillaume Adjutor Provost se déploie autour d’une cosmologie d’images – suivant la pensée de l’historien Aby Warburg (1866-1929) – par la modification collective de vêtements recyclés. Ce projet bénéficie du partenariat avec la Factatory, espace de résidence lyonnais pour plasticiens, designers, architectes et artisans.
Guillaume Adjutor Provost est un artiste canadien en résidence soutenue par le Centre Culturel Canadien - Ambassade du Canada en France et l’Institut français (Ministère français des affaires étrangères). Une résidence en résonance est prévue pour un.e artiste français.e au Canada en septembre/octobre 2022.
Le jeu a été au centre des ateliers avec Chloé Serre , il a permis au groupe de communiquer, de se rapprocher, de partager, de réfléchir aux conventions, aux règles qui régissent implicitement l’ensemble de nos interactions sociales, de nos gestes, dans le cadre des contextes fluctuants de la crise sanitaire COVID-19. Le public a été invité à cette expérience PARLER TEMPS QUI TOURNE.
Découvrez Parler Temps qui tourne : ICI
Mathilde Chénin a proposé aux groupes de développer le CREPIS, le Centre de Recherches et d'Expérimentations Poétiques pour des Intérieurs Soutenables. Le CREPIS travaille à formuler des stratégies aisément ré-appropriables pour vous permettre de décompresser, de traverser au mieux les périodes de confinements que l’on connait depuis un an. Le CREPIS propose des solutions de bien-être pour tous et toutes. Vous aussi pouvez être acteur ou actrice du processus, en utilisant le GRIGRI (Générateur de Réponses Incongrues pour Gérer les Risques d'Internement) disponible surwww.crepis.org.
Découvrez la formulation du CREPIS en video :ICI
Cette saison, des étudiants et chercheurs l’Université Jean Moulin Lyon 3, l’em Lyon Business School intègrent la formation. L’association SINGA, qui aide et soutient l’insertion des migrants, est devenue partenaire du programme.
Découvrez tous les projets de l'édition 2020 :
Nicolas Daubanes a choisi un site pour vivre cette expérimentation : l’ensemble des ateliers de recherche du groupe et la restitution au public ont été vécus sur le site du Mémorial national de la prison Montluc de Lyon. La restitution décalée en automne pour cause de confinement 2020 est à découvrir : Retour sur macSUP 2020 au Mémorial de Montluc - YouTube
L’artiste Jan Kopp a proposé à son groupe une expérience de marche autour du Grand Lyon selon un protocole précis : partir à chaque fois du lieu d'arrivée de la marche précédente, couvrir l'itinéraire en trois heures, parcourir la boucle entière (70 km en 6 séances). Au départ du Grand Large, le groupe a découvert des paysages urbains et péri-urbains à chaque fois renouvelés : de la campagne jusqu'aux quartiers résidentiels et aux zones industrielles, ils ont cheminé près des autoroutes, des voies ferrées, des usines, dans les rues et à travers champs.
La marche a été entièrement bouclée la veille du grand confinement 2020, pour partager l’expérience au grand public, le groupe a imaginé des protocoles de création via les réseaux sociaux :
Résultats:
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Durant les ateliers de Linda Sanchez , le groupe a écrit des gestes puis les a ralentis, mémorisés, reproduits, d'hypothèses en tentatives, usant des rythmes, des trajectoires, des variables et du hors-champ.
Après 6 mois de recherche et d’échange ensemble en ateliers, au départ du premier grand confinement, l’artiste Linda Sanchez a invité les participants de son groupe à se filmer chez eux, où ils étaient cloitrés, en respectant un protocole précis, et elle a construit à partir de ces vidéos une dernière séance virtuelle de travail
Les étudiants et chercheurs de l’INSA Lyon ont rejoint la construction et le pilotage de cette formation.
Félix Lachaize a proposé de creuser le lien entre le campus au musée. Après un chantier de plusieurs mois à travers leur campus, en expérimentant des modes différenciés de forage, autant pragmatique, communicatif, atomique, bruyant, ou robuesque, les foreurs du perce-fac ont fait surface au musée.
Découvrez le projet le Percefac avec Felix Lachaize en 2019 ICI et l’édition virtuel du groupe ICI
Jan Kopp a choisi au groupe l’objet minéral le plus simple, un caillou, comme unité d’exploration et d’expérimentation, le groupe a inventé Sur le Chemin des Poudingues de ces ateliers.
Découvrez le projet Sur le chemin des Poudingues avec Jan Kopp en 2019 ICI
Après un an de co-construction de la formation macSUP entre le musée, l’université Lyon1, l’ENS de Lyon et l’école Centrale de Lyon, lance en octobre 2017 la première édition avec deux week-ends de restitution du parcours en mars 2018.
Thierry Boutonnier interroge le groupe sur comment compenser l’émission de CO2 en s’adossant sur le végétal. Un écosystème collaboratif se construit à base d’émissions d’accablements, de plantations de maïs, d’enregistrements sonores et gazeux, de transformations organiques, minérales et sensibles.
Découvrez RUBISco avec Thierry Boutonnier en 2018 ICI
Félix Lachaize a proposé au groupe de plonger dans les tréfonds de l’enseignement supérieur, en pénétrant dans des réserves aux mille objets oubliés, glissant derrière de robustes armoires en acier massif, traversant des murs entiers de thèses en copie carbone ou nous battant avec des tiroirs fourre-tout… l’équipe Bac + Couches de poussière a inventé le procécole, mélange entre processus artistique et protocole scientifique, pour chercher et explorer.
Découvrez l’Odyssée macSUP avec Félix Lachaize en 2018 ICI et l’édition virtuel du groupe ICI